Bousculer l’usage des mots dans leurs valeurs des changes comme on mute en proverbe. / Basculer dans l’échange de mots combustibles à l’avenant. / En ces temps de confinement s’amasse une profusion de déchets d’écriture ! / L’Ici là bat son trop plein d’empilement dégluti. / Ablation de la paresse féconde ou Méningement intense ? / Il faut être médisant pour refuser de s’octroyer une peur de silence, dés-écrire peut être, dés écrire enfin ? Certes pas . Une recette de nerfs en polyglobulie galopante !
Chaque jour s’entrainer à distancier le mot convenable devient une gourmandise.
Finement con ! N’est ce pas décrire ainsi le fruit d’un long entraînement, le travail obéissant d’un consentement soumis bien qu’acharné. / Banalité de base d’une vie parvenue à l’état d’imbécile heureux, disait-on, il fut un temps, telle pourrait s’imposer à nous cette invitation/convocation à supporter les surprises à venir que le pire de nous même nous réserve peut-être…
Ne pas s’encombrer! Passons ou plutôt piétinons ! / Vous prendrez bien une petite madeleine ? C’est pas de refus !
Reprendre la pointe du crayon comme silex de la pensée. / Le tatouage d’un message secret ne se déchiffre pas au premier rire en braille de jour. / Toucher devient l’orbite du rêve, effeuiller les premiers indices d’une capture de printemps annoncerait-il le report possible du blanc obscur ?
Sidération lieu commun !
Quel sujet donner à toutes ces injonctions? Et qui parle à la fin? / Comme dit la langue française : Nous vous serions fort obligés ! / Nous sommes assignés à résistance alors persistons. / Ce n’est qu’un combat continuons le début, disait l’autre.